NANTES : un mort et un blessé par balles, mais pas de crime
-Le procès de sept hommes, âgés de 20 à 28 ans, entre lundi 10 et jeudi 13 juillet 2023, a revêtu un caractère particulier. C’est la première fois, à Nantes, que des faits d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime, ayant conduit à un meurtre, étaient jugés devant un tribunal correctionnel et non devant une cour d’assises.
« C’est un jeune qui a perdu tous ses rêves »
Sabrina Baudet, une avocate rennaise, portait la voix d’un homme de 28 ans, la seconde victime des tirs qui s’est retrouvée, durant le procès, à l’arrière-plan. Ce mécanicien s’en est sorti, mais il garde « des séquelles extrêmement importantes ». La balle reçue dans le genou, alors qu’il bricolait un scooter, lui a valu une fracture du fémur, une série d’opérations. Et « des douleurs nuit et jour ».
Venu en France « chercher refuge, la stabilité et la sécurité », le jeune homme a-t-il pris une balle perdue ou l’a-t-on pris pour cible, là aussi, par erreur ? La question reste en suspens, pour quelqu’un dont le casque était vissé sur la tête, qui n’avait pas de liens avec le monde des stups et ne connaissait personne au « 12 ». Ce soir-là, il s’est retrouvé « au mauvais endroit, au mauvais moment », a ponctué Sabrina Baudet. Une victime collatérale.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/abdelghani-sidali-15-ans-tue-a-nantes-en-2021-les-phrases-cles-dun-proces-particulier-f7bf9e5a-2210-11ee-a646-3d0f559259f0
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